Qu’est-ce que tu viens de dire sur mon département, putain, petit salaud ? Je vous ferai savoir que j’ai été premier de ma promotion dans l’école de conduite, que j’ai participé à de nombreux aller-retours à Jambonbeur-Sur-Loire et que j’ai plus de 300 kilomètres confirmés. Je suis formé au parking en bataille et je suis le meilleur inspecteur de pression des pneus de la communauté des communes. Tu n’es rien pour moi mais juste une autre renard sur le bas-côté. Je vais vous doubler avec une précision comme on n’en a jamais vu auparavant sur cette route départementale, notez mes putains de mots. Tu crois que tu peux me dire ces conneries sur Internet ? Détrompe-toi, connard. Au moment où nous parlons, je contacte mon réseau secret de culs-de-poules à travers la France et votre plaque d’immatriculation est actuellement tracée, alors vous feriez mieux de vous préparer à la tempête, asticot. La tempête qui efface la petite chose pathétique que vous appelez votre vie. Tu es putain de mort, gamin. Je peux être n’importe où, n’importe quand, et je peux te klaxonner de plus de sept cents façons, et ce uniquement avec mon volant. Non seulement je suis largement entraîné à la marche arrière, mais j’ai accès à toutes les jantes du club de tuning local, et je l’utiliserai au maximum pour effacer ton misérable SUV de la surface du continent, petite merde. Si seulement vous aviez pu savoir quel châtiment impie votre petit commentaire « intelligent » était sur le point de vous infliger, peut-être auriez-vous tenu votre putain de langue. Mais tu ne pouvais pas, tu ne l’as pas fait, et maintenant tu en payes le prix, putain d’idiot. Je vais cracher du pot d’échappement sur toi et tu vas t’y étouffer. Tu es putain de mort, gamin.