Quand on est racisé·e dans ce pays, on naît en apnée, on vit en apnée et on risque de mourir étouffé·e. La violence des mots, de la répression, du rejet que l’on subit en France est devenue intenable…

Quand on est racisé·e dans ce pays, on naît en apnée, on vit en apnée et on risque de mourir étouffé·e. La violence des mots, de la répression, du rejet que l’on subit en France est devenue intenable.

  • Eikichi@jlai.luOP
    5·
    1 year ago

    Et c’est pas fini malheureusement. Si seulement la majorité des citoyens pouvait ouvrir les yeux et les garder ouverts…

    Aujourdhui j’ai l’impression que cest des oeilleres que l’on se met. De mon impression, en majo, ceux qui hier denoncaient les “merdias/politiques/etc” à juste titre, sont aujourd’hui les nouveaux chiens de garde en masse. Ca montre et ca fait comprendre pleins de choses. Depuis que je suis petit je ressens les choses. Depuis un moment, je n’ai plus l’espoir que les choses changent.

    Je ne vois plus les gens comme toi qui font plaisirs, qui ouvrent les yeux et qui peuvent imaginer une convergence des luttes avec les gens de banlieues autant. D’ailleurs des syndicats et asso ont tenté la convergence, mais les militants meme pas sur qu’ils aient les communiqués…

    Rien ne change, rien n’est nouveau. tout est desesperant.

    Ma 6T va cracker, La haine, IAM, Sniper, Kerry james, rien n’est nouveau.

    Et finalement c’est comprehensible quand tu comprends le capitalisme, l’Histoire mais l’emotion est toujours trop forte pour raisonner et prendre les decisions qui s’imposent pour soi, de mon coté.

    Et je ne tiens pas compte des langues liés car la normalisation s’impose visiblement. Mais cela participe à se sentir seul.

    Vive la société de demain. Rant, bref, yo, vive la jeunesse.